Premiers occupants
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Le premier peuplement de l’Amérique fut rendu possible grâce aux glaces qui unissaient l’Asie et l’Amérique au niveau du détroit de Béring. C'était il y plus de 40 000 ans.
Situation démographique des communautés autochtones du
Canada
* 4,4% de la population canadienne
* Population jeune: âge moyen de la population canadienne = 37,7 ans
âge moyen de la population autochtone = 24,7 ans
âge moyen au Nunavut = 19,1 ans
* Le 1/3 de la population autochtone est âgée de 14 et moins.
* Les enfants autochtones constituent 5,6 % de tous les enfants au Canada.
* Espérance de vie à la naissance : hommes autochtones = 68,9 ans
hommes non autochtones = 80 ans
femmes autochtones = 76,3 ans
femmes non-autochtones = 81,5 ans
* Le quart de la population autochtone vivait dans dix régions métropolitaines.
* Les taux de suicide sont 2,5 fois plus élevés parmi les autochtones que pour l'ensemble de la population.
* Les taux d'homicides sont six fois plus élevés que pour l'ensemble de la population.
* 42 % seulement des autochtones achèvent leurs études secondaires, contre 61 % pour l'ensemble de la population.
* En 1991, 42 % des personnes vivant en réserve touchaient des prestations d'aide sociale, contre 8 % pour l'ensemble de la population
canadienne.
* En 1991, le taux de chômage parmi les autochtones s'établissait à 24,6 %, comparativement à une moyenne de 10,2 % pour le Canada.
Source: http://www.rbcbanqueroyale.com/commerciaux/autochtones/rr-economic.html
et
* 4,4% de la population canadienne
* Population jeune: âge moyen de la population canadienne = 37,7 ans
âge moyen de la population autochtone = 24,7 ans
âge moyen au Nunavut = 19,1 ans
* Le 1/3 de la population autochtone est âgée de 14 et moins.
* Les enfants autochtones constituent 5,6 % de tous les enfants au Canada.
* Espérance de vie à la naissance : hommes autochtones = 68,9 ans
hommes non autochtones = 80 ans
femmes autochtones = 76,3 ans
femmes non-autochtones = 81,5 ans
* Le quart de la population autochtone vivait dans dix régions métropolitaines.
* Les taux de suicide sont 2,5 fois plus élevés parmi les autochtones que pour l'ensemble de la population.
* Les taux d'homicides sont six fois plus élevés que pour l'ensemble de la population.
* 42 % seulement des autochtones achèvent leurs études secondaires, contre 61 % pour l'ensemble de la population.
* En 1991, 42 % des personnes vivant en réserve touchaient des prestations d'aide sociale, contre 8 % pour l'ensemble de la population
canadienne.
* En 1991, le taux de chômage parmi les autochtones s'établissait à 24,6 %, comparativement à une moyenne de 10,2 % pour le Canada.
Source: http://www.rbcbanqueroyale.com/commerciaux/autochtones/rr-economic.html
et
peuples_autochtones_du_canada___un_profil_demographique.pdf | |
File Size: | 178 kb |
File Type: |
Vue de profil du territoire autochtone vers 1500
Les Algonquiens vivent surtout dans le Bouclier canadien et les Iroquoiens dans les Basses-Terres du Saint-Laurent.
Le cercle de vie
La vision du monde se traduit chez plusieurs nations amérindiennes par le cercle de vie, également appelé le grand cercle ou le cercle sacré. Selon cette conception, les forces de l'univers agissent en forme de cycle. Par exemple, la graine tombée d'un pin donnera un autre pin qui donnera à son tour des graines, et ainsi de suite.
Dans ce cercle, on trouve tous les éléments de l'Univers, vivants comme non-vivants. Ils forment un tout indivisible et sacré. Tous possèdent un esprit et jouissent de l'immortalité. Ils sont tous égaux et interdépendants. L'humain occupe donc une place égale à celle des autres éléments de l'univers. Les notions de supériorité et d'infériorité n'existent pas, ni celle de propriété du sol.
Le cercle de vie est divisé en quatre quartiers. À chacun correspond un point cardinal. Chaque élément de l'univers s'insère dans l'un ou l'autre de ces quartiers. Les éléments contenus dans le cercle de vie peuvent varier d'une nation amérindienne à l'autre.
Tous les éléments du cercle de vie sont en perpétuelle interaction. Les humains doivent s'efforcer de maintenir l'équilibre entre ces éléments afin de préserver l'harmonie de l'univers. Ils doivent se sentir moralement responsables des autres et de leur bien-être.
Les Amérindiens sont conscients du fait que l'environnement leur assure la subsistance et qu'ils doivent le respecter. (...) Ils ne cherchent pas à dominer la nature. Ils y prélèvent seulement ce dont ils ont besoin pour vivre et prennent soin de la remercier.
CHARETTE, Julie et al., «Questions d'histoire», Les éditions CEC, 2007, p.13-14.
Étoile du matin, œuvre de l'artiste Alex Janvier
L'Étoile du matin orne le dôme de la Grande Galerie du Musée canadien des civilisation. Il s'étend sur 418 mètres carrés (4 500 pieds carrés).
Les caractéristiques incluses dans le tableau reflètent des valeurs
et des philosophies autochtones communes. Le motif en cercle représente
le cercle de la vie : spirituel et physique, humain et naturel. On croit
que la vie humaine, par exemple, trace un cercle complet; une personne
meurt et la vie commence de nouveau. De la même façon, les couleurs
utilisées sont significatives. Parmi les Tchippewayans, par exemple,
blanc, jaune, bleu et rouge sont des couleurs importantes, que l'on voit
plus fréquemment que d'autres. Généralement, parmi les groupes
autochtones, on voit souvent ces couleurs en tenue d'apparat. De plus,
la création de quatre zones de couleur distinctes est importante. Le
chiffre quatre est important chez les peuples autochtones : quatre
saisons, quatre points cardinaux, quatre directions. M. Janvier les
appelle des « indicateurs naturels ».
Le tableau est un commentaire sur le conflit qui a eu lieu entre les deux cultures après l'arrivée des Européens en Amérique du Nord et leur rencontre avec les peuples autochtones. Ce conflit est l'un des thèmes principaux abordés dans les expositions permanentes du Musée.
Le cercle central blanc représente l'étoile du matin, la source de toute création.
Chacune des zones de couleur distinctes dans l'anneau extérieur représente une période de l'histoire autochtone.
Dans le quadrant jaune, un équilibre de couleur et de forme reflète une époque où les Premiers Peuples vivaient en harmonie avec la nature, le Grand Esprit et eux-mêmes. Cependant, y est également représentée l'arrivée de Christophe Colomb en 1492, ce qui a changé à jamais le monde des Premiers Peuples.
Dans le quadrant bleu, un manque de décoration fait valoir la faiblesse de la culture autochtone, accablée par la culture européenne. Selon M. Janvier, plus les autochtones devenaient christianisés, plus ils se penchaient vers des dessins organiques et coulants et moins ils produisaient des dessins géométriques.
Le quadrant rouge représente un temps de rétablissement et de nouvel optimisme. Le mal et le désenchantement laissent la place à une nouvelle détermination de la part des Premiers Peuples de prendre en main leur propre avenir.
Le dernier quadrant est blanc afin d'être relié au centre blanc de l'Étoile du matin, ce qui illustre la guérison, le renouvellement du respect de soi, la réconciliation et la restructuration - un retour à un état d'harmonie. Il représente la période qui suit le point auquel M. Janvier a créé l'Étoile du matin.
Le tableau est un commentaire sur le conflit qui a eu lieu entre les deux cultures après l'arrivée des Européens en Amérique du Nord et leur rencontre avec les peuples autochtones. Ce conflit est l'un des thèmes principaux abordés dans les expositions permanentes du Musée.
Le cercle central blanc représente l'étoile du matin, la source de toute création.
Chacune des zones de couleur distinctes dans l'anneau extérieur représente une période de l'histoire autochtone.
Dans le quadrant jaune, un équilibre de couleur et de forme reflète une époque où les Premiers Peuples vivaient en harmonie avec la nature, le Grand Esprit et eux-mêmes. Cependant, y est également représentée l'arrivée de Christophe Colomb en 1492, ce qui a changé à jamais le monde des Premiers Peuples.
Dans le quadrant bleu, un manque de décoration fait valoir la faiblesse de la culture autochtone, accablée par la culture européenne. Selon M. Janvier, plus les autochtones devenaient christianisés, plus ils se penchaient vers des dessins organiques et coulants et moins ils produisaient des dessins géométriques.
Le quadrant rouge représente un temps de rétablissement et de nouvel optimisme. Le mal et le désenchantement laissent la place à une nouvelle détermination de la part des Premiers Peuples de prendre en main leur propre avenir.
Le dernier quadrant est blanc afin d'être relié au centre blanc de l'Étoile du matin, ce qui illustre la guérison, le renouvellement du respect de soi, la réconciliation et la restructuration - un retour à un état d'harmonie. Il représente la période qui suit le point auquel M. Janvier a créé l'Étoile du matin.
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Source: http://courseric.blogspot.ca/p/histoire-3e-secondaire.html
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