_Revendications et luttes dans la colonie britannique
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Bureau de vote au début du 19e siècle.
Organigramme ~ Acte constitutionnel de 1791
Débat sur les langues à l'Assemblée législative du Bas-Canada ~ 21 janvier 1793
Le milicien canadien
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Le Patriote de Julien aurait un ancêtre, du moins un ancêtre graphique. Il s'agit du Canadien allant à la guerre, une illustration que Bacqueville de la Potherie exécute vers 1690 pour son Histoire de l'Amérique septentrionale.
Du temps de la Nouvelle-France, l'habitant devait être en mesure de se faire milicien à tout moment afin de se défendre ou de mener des actions contre les ennemis d'alors qu'étaient les Iroquois et les Anglais.
Le milicien «canadien» se bat le plus souvent aux côtés d'Amérindiens alliés. Sa tenue en porte la marque: il couvre ses jambes de mitasses, chausse des mocassins et marche en raquettes, trois emprunts aux autochtones. Lorsqu'il livre combat, il le fait souvent à l'amérindienne, c'est-à-dire qu'il privilégie les actions de guérilla à la bataille rangée.
Il ne faut pas s'étonner de la parenté graphique du Patriote de Julien et du «Canadien» de la Potherie (fusil, pipe, mocassins). Bien que leur souche soit française, le Canadien allant en guerre de 1690 et le Vieux de 37 sont d'abord et avant tout «canadiens», c'est-à-dire qu'ils appartiennent au peuple qui naît non pas en France mais bien «en Canada», sur les rives du Saint-Laurent, dans un contexte de contacts étroits avec les autochtones.
Le Patriote de Julien aurait un ancêtre, du moins un ancêtre graphique. Il s'agit du Canadien allant à la guerre, une illustration que Bacqueville de la Potherie exécute vers 1690 pour son Histoire de l'Amérique septentrionale.
Du temps de la Nouvelle-France, l'habitant devait être en mesure de se faire milicien à tout moment afin de se défendre ou de mener des actions contre les ennemis d'alors qu'étaient les Iroquois et les Anglais.
Le milicien «canadien» se bat le plus souvent aux côtés d'Amérindiens alliés. Sa tenue en porte la marque: il couvre ses jambes de mitasses, chausse des mocassins et marche en raquettes, trois emprunts aux autochtones. Lorsqu'il livre combat, il le fait souvent à l'amérindienne, c'est-à-dire qu'il privilégie les actions de guérilla à la bataille rangée.
Il ne faut pas s'étonner de la parenté graphique du Patriote de Julien et du «Canadien» de la Potherie (fusil, pipe, mocassins). Bien que leur souche soit française, le Canadien allant en guerre de 1690 et le Vieux de 37 sont d'abord et avant tout «canadiens», c'est-à-dire qu'ils appartiennent au peuple qui naît non pas en France mais bien «en Canada», sur les rives du Saint-Laurent, dans un contexte de contacts étroits avec les autochtones.
_«Canadiens en raquette allant en guerre sur la neige», De Bacqueville
de La Potherie, Claude-Charles, "Histoire de l'Amérique septentrionale
…", Paris, 1722, Vol. I, en face de p. 51.
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«Le Patriote de 1837», Henri Julien (1904)
C'est Henri Julien qui dessina le fameux "patriote-paysan" que les activistes du Front de Libération du Québec (FLQ) choisirent comme symbole. Julien l'avait à l'origine esquissé simplement comme un "canadien" typique de l'époque de la Rébellion de 1837. Guilbault (1980) fait (...) remarquer: "Ce dessin, désormais célèbre, est cependant loin de donner une idée juste de son auteur, qui n'avait rien d'un polémiste révolutionnaire; il s'inscrirait plutôt dans la lignée des illustrateurs de scènes de la vie quotidienne canadienne-française dans ce qu'elle a de plus traditionnel... et de plus calme." |
Fresque murale de la station de métro Papineau,
inaugurée le 14 octobre 1966,
et décorée par les artistes Jean Cartier et George Juharsz.
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Déclaration d'indépendance proclamant la République du Bas-Canada ~ Février 1837.
Assemblée des Six comtés ~ Saint-Charles, 1837
Bataille de Saint-Eustache ~ 14 décembre 1837
Église de Saint-Eustache, les stigmates de la bataille de 1837
Les traces laissées sur le mur de l'église par les boulets de canon
tirés par les troupes du général Colborne, en 1837.
Pendaison de cinq Patriotes à la prison au Pied-du-Courant
Montréal ~ 15 février 1839
_Rapport Durham
Extrait :
[…]
« Les canadiens français, d’autre part, ne sont que le résidu d’une colonisation ancienne. Ils sont destinés à rester toujours isolés au milieu d’un monde anglo-saxon. » […]
« C’est pour les tirer de cette infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais. […] Je désire plus encore l’assimilation pour l’avantage des classes inférieures. […] S’ils essaient d’améliorer leur condition, en rayonnant aux alentours, ces gens se trouveront nécessairement de plus en plus mêlés à une population anglaise; s’ils préfèrent demeurer sur place, la plupart devront servir d’hommes de peine aux industriels anglais. Dans l’un et l’autre cas, il semblerait que les Canadiens français sont destinés, en quelque sorte, à occuper une position inférieur et à dépendre des Anglais pour se procurer un emploi. La jalousie et la rancune ne pourraient que décupler leur pauvreté et leur dépendance; elles sépareraient la classe ouvrière des riches employeurs. »
« On ne peut guère concevoir nationalité plus dépourvue de tout ce qui peut vivifier et élever un peuple que les descendants des Français dans le Bas-Canada, du fait qu’ils ont gardé leur langue et leurs coutumes particulières. C’est un peuple sans histoire et sans littérature. » […]
« La tranquillité ne peut revenir, je crois, qu’à la condition de soumettre la province au régime vigoureux d’une majorité anglaise ; et le seul gouvernement efficace serait celui d’une Union législative. »
Source de l’extrait : Guy Bouthillier et Jean Meynaud, Le choc des langues au Québec 1760-1970, Montréal, P.U.Q., 1972, p.156.
Extrait :
[…]
« Les canadiens français, d’autre part, ne sont que le résidu d’une colonisation ancienne. Ils sont destinés à rester toujours isolés au milieu d’un monde anglo-saxon. » […]
« C’est pour les tirer de cette infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais. […] Je désire plus encore l’assimilation pour l’avantage des classes inférieures. […] S’ils essaient d’améliorer leur condition, en rayonnant aux alentours, ces gens se trouveront nécessairement de plus en plus mêlés à une population anglaise; s’ils préfèrent demeurer sur place, la plupart devront servir d’hommes de peine aux industriels anglais. Dans l’un et l’autre cas, il semblerait que les Canadiens français sont destinés, en quelque sorte, à occuper une position inférieur et à dépendre des Anglais pour se procurer un emploi. La jalousie et la rancune ne pourraient que décupler leur pauvreté et leur dépendance; elles sépareraient la classe ouvrière des riches employeurs. »
« On ne peut guère concevoir nationalité plus dépourvue de tout ce qui peut vivifier et élever un peuple que les descendants des Français dans le Bas-Canada, du fait qu’ils ont gardé leur langue et leurs coutumes particulières. C’est un peuple sans histoire et sans littérature. » […]
« La tranquillité ne peut revenir, je crois, qu’à la condition de soumettre la province au régime vigoureux d’une majorité anglaise ; et le seul gouvernement efficace serait celui d’une Union législative. »
Source de l’extrait : Guy Bouthillier et Jean Meynaud, Le choc des langues au Québec 1760-1970, Montréal, P.U.Q., 1972, p.156.
Organigramme ~ Acte d'Union de 1840
Allliance des Réformistes du Canada-Ouest et des Réformistes canadiens
Février 1849: Incendie du Parlement du Canada-Uni (Montréal), suite à l'adoption d'un projet de loi proposant l'Amnistie des chefs Patriotes en exil et l'indemnisation des victimes d'actes de violence pendant les Rébellions du Bas-Canada.
Peinture, Édifices du Parlement, 1849, John Hugh Ross, Vers 1892, 26.2 x 35.1 cm
Peinture attribuée à Joseph Légaré, L'incendie du Parlement à Montréal, vers 1849. Huile sur bois, 38,2 x 50,3 cm. Don de Dr. W. D. Lighthall et Mr. Hugh Mackay.
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The Burning of the House of Assembly at Montreal, 25 April 1849. The
Illustrated London News, 19 May 1849. - Courtesy National Archives
Canada, C2726.
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